S'il est un secteur qui se porte bien en France, c'est celui des enchères. Selon le Conseil des ventes volontaires (CVV), qui publie le 2 mars de chaque année les résultats de son enquête annuelle, les ventes d'art et d'objets de collection ont augmenté de 6% en 2015 avec un total de 1,33 milliard d'euros, hors frais. Désaffection en revanche pour l'archéologie, les arts d'Asie et l'art premier, dont les ventes aux enchères ont chuté de 16 % à 149 millions d'euros. Les domaines traditionnels - art et antiquités, joaillerie et orfèvrerie et vin et alcools stagnent. Mais les «autres objets de collection» ont fortement attiré les enchérisseurs, en progression de 34 %. En 2016 les ventes en France ont progressé de 5% à 2.9 MDS€ alors qu'elles étaient en baisse de 13% dans le monde à 26 MDS€ ...
http://www.conseildesventes.fr/flipbooks/2016/rapport-2016.html#p=182
Le marché des objets de collection les plus recherchés, sont les timbres (+ 250 % en 10 ans), les pièces de monnaie (+ 227 %), les objets d’art (+193 %), le vin (+ 176 %), les bijoux (+ 156 %) ou les montres (+ 82 %). Mais aucune de ces catégories n’a connu la spéculation fulgurante des voitures de collection.
Malgré leur jeunesse, les Mobilophiles ne sont pas en reste. Le nombre de blogs et autres sites spécialisés dédiés aux collectionneurs ou revendeurs de téléphones portables de collection a explosé cette année, ce qui en fait, en plus d’être un achat passion, un excellent placement dont on peut profiter pleinement.
Explosion des ventes sur Internet
Dans ce contexte, les ventes sur Internet d'art et objets de collection ont explosé de 49 %, avec 101 millions d'euros d'enchères, pour les trois-quarts «live», adossées à une vente physique. Les ventes de gré à gré ont aussi bondi de 31 % avec un total de 93 millions d'euros.
Les raisons pour investir:
En dehors des avantages fiscaux qu’elles procurent, les objets de collection sont décorrélée des marchés financiers, avec des rendements élevés ils sont une opportunité unique de diversification patrimoniale. Le marché des collections (monnaies anciennes, timbres rares, objets cultes, BD et livres, Militaria ...) est considérable : les collectionneurs sont très nombreux notamment aux États Unis, Allemagne, Russie, Australie, Japon, Chine etc.…
En France, il existe plus d’un million de collectionneurs. Ce mode d’investissement est une réelle alternative qui permet une diversification patrimoniale, véritable niche dé corrélée des marchés financiers, elle bénéficie d’un traitement fiscal des plus avantageux.
Tout particulier dont le patrimoine est supérieur à 1.300.000 millions d’euros, est taxé au titre de l’ISF à l’administration fiscale. Dans un souci de protection du patrimoine de France, les objets d’antiquité, d’art ou de collection présentent l’avantage d’être totalement exonérés de cet impôt. De plus, l’argent qui sert à l’acquisition de l’objet sort du patrimoine imposable.
Au moment où conserver son argent devient plus difficile que de le gagner, nombreux sont ceux qui, inquiets de voir leur pécule fondre comme neige au soleil, décident d'investir dans l'art. Malgré la crise, le marché des antiquités est loin de s'écrouler. Devenu une valeur refuge pour beaucoup, l'objet ancien conjugue de nombreux atouts, le plaisir, le prestige, une plus-value faiblement taxée. Cependant, on ne devient pas un amateur éclairé en quelques leçons. Collectionner ne s'improvise pas ! C'est tout un art ;o) et tout le monde ne peut y exceller. Personne n'aurait l'idée de pratiquer le violon sans oreille; si vous n'aimez pas lire, regarder, chiner, si la curiosité intellectuelle ne vous ouvre pas de grands domaines et que, bêtement, vous croyez que tout peut être mesuré, gardez votre argent !